Worokia (15), un aussi beau spécimen ne pouvait qu’être un salopard...

Et comme elle courrait une fois de plus, elle fut stoppée par Breonna qui sortait de la chambre.
Leslie : Ed chéri, comment ça va ? Carola, Mel: Ed chéri????!!! Mel : qu’est ce qui se passa là, Eddy ? Ed : euh...disons que Rokia apparut sur le coup Rokia : faut pas le laisser s’expliquer hein, il vous trompe. Même un aveugle le comprendrait. Ed : rhoooo, toi … Elle s’était vite enfuit vers sa chambre. Alors qu’Ed tentait de la rattraper, les trois filles le retinrent par le bras et le t-shirt. Carola : pas si vite mon cher Ed : je peux vous expliquer… Leslie : on attend que ça tu sais Ed : euh... . Mel : tu as perdu ta langue d’un coup ? Carola : fallait bien se douter qu’un aussi beau spécimen ne pouvait qu’être un salopard de la pire espèce Elles commencèrent à parler en même temps puis lui il était là ne pouvant placer un seul mot tellement elles parlaient pendant que Rokia était ressortie pour admirer la scène Leslie : n’y a rien à expliquer, connard (une bonne baffe avant de s’en aller) Mel : bâtard (deux claques) et c’est comme elle partait qu’Ed l’avait retenu Ed : j’accepte toutes les insultes sauf BATARD, poufiasse Carola : imbécile (deux claques) Quand elles étaient parties le laissant pantois à la porte Rokia : pends-toi, très cher Ed Ed : reviens ici toi Et comme elle courrait une fois de plus, elle fut stoppée par Breonna qui sortait de la chambre Breo : qu’est ce qui se passe pour que tu coures comme ça ? Rokia (en se cachant derrière Breo) : il veut me crever les yeux Ed : si je ne fais que ça, tu pourras louer le Seigneur Breo : hoo stop ! Pourquoi tu as les joues toutes rouges toi ? Ed : ça ne te regarde pas, bouge-toi de là Breo : tu t’es fait choper par tes innombrables conquêtes ???!!! Parce que tout le boucan que j’ai entendu … Ed : breonna, dégage Breo : tu vas lui taper dessus parce qu’elle a permis à de pauvres femmes de savoir ce que tu fais ? Je t’avais dit que tu te ferais prendre un jour ou l’autre. Californie ce n’est pas Londres hein. Ed : évidemment que c’est la même chose mais il a fallu que cette cinglée y mette son grain de sel Breo : c’est toi qui leurs as demandé de venir ? Rokia : euh… ouais Breo : laisse-moi te serrer dans mes bras Ed : poussez-vous de là, stupides que vous êtes Il avait alors rejoint sa chambre et il ferma à clé Breo (en tapant à la porte) : hééé mais je dors où moi ? Ed : dans un dépôt d’ordures Le lendemain alors qu’il sortait pour le boulot Breo : hop hop , attends moi Ed : tu veux quoi ? Beo : juste qu’on parle Ed ; je n’ai pas le temps. Breo : tu n’as jamais mon temps Ed : je l’avais jusqu’à ce que tu te décides à me taper sur le système Breo : seulement à cause de ce qui s’est passé hier ? Ed : à ce soir Elle s’était mise en travers de son chemin Breo : grandis un peu nom de Dieu. Même s’il est vrai que tu peux t’en refaire d’autres en un clin d’œil Ed tu ne crois pas qu’il est temps que tu te trouves une femme avec qui rester une bonne fois pour toute ? Tu es pire qu’un satyriasis. Tu ne vas pas me dire que tu aimes toutes ces filles ? Rokia : heureusement qu’il y a quelqu’un pour lui dire (depuis la porte de sa chambre) Ed (à breonna) : mêle-toi de ce qui te regarde ! laisse-moi passer Breo : comme tu veux. Je pars à la villa, tu peux me déposer ? Ed : si tu peux rester jusqu’à que ce que je rentre autrement non, parce que je vais être en retard. Breo : ok, ça marche C’est comme il allait démarrer sa voiture que Rokia arriva on dirait TGV. Rokia : tu me déposes stp ? Ed : et ton bus ? Rokia : je l’ai raté Il lui fit un signe de la tête pour qu’elle monte Même un cimetière est plus bruyant que leur trajet et comme toujours Rokia ROKia : tu me dois des excuses Ed (sans le moindre regard et d’une voix sereine) : pourquoi ? Rokia : parce que tu comptais me frapper Ed : je n’allais pas te frapper Rokia : ah bon ? Ed : j’allais te tuer Rokia : onhh… c’est pire donc je veux que tu t’agenouilles et que tu me demandes pardon Ed : c’est beau de rêver Rokia : si tu crois que c’est un rêve Ils étaient enfin arrivés Rokia : mon argent Ed : je t’ai inscrit à la cantine Rokia : non mais ça va pas non ? Tu sais le genre de nourriture qu’on sert dans les cantines ? Ed : tu feras avec, descends Lorsqu’elle descendit Rokia : t’es vraiment un… Ed : ça suffit hein, j’ai déjà eu ma dose hier pauv’ tarée. Lorsqu’il avait continué sa route Rokia : gros con Comment dire ?? Rokia qui passe une journée à l’école sans faire une mauvaise blague à un souffre-douleur même si c’est une nouvelle école, sans choquer un prof… c’est juste à féliciter. Elle essaya la cantine « cool, on moins y a des burgers ici ». Alors qu’elle allait commencer son repas, une fille vint avec son plateau Elle : salut, t’est la nouvelle ? Rokia : il se pourrait bien Elle : moi c’est Charlène mais tu peux m’appeler Cha’ Rokia : ok Cha’ : je peux m’asseoir avec toi Rokia : si tu veux Cha’ : alors c’est quoi ton nom ? Rokia : Amoussou Cha’ : ok, tu viens d’où ? Rokia : du paradis terrestre Cha’ : c’est-à-dire ? Rokia : tu connais Cocody? Cha’ : et comment que je connais ! Rokia : c’est de là-bas je viens Cha’ : haa, ma sœur je sens qu’on va s’entendre Rokia : … pourquoi ?? Tu es d’où toi ? Cha’ : Ghana Rokia : ah je vois pourquoi tu as l’accent aussi. Elles avaient vite sympathisé et échangé de numéro, de même qu’avec Caël et Alan qui sont respectivement Libanais et Américain. Elle est rentrée à la fin de ses cours. Rokia : salut (fit elle à Breonna qui était au salon) Breo : Salut toi, comment tu vas ? Rokia : bien Elle s’enferma dans sa chambre et quelques instants plus tard on tapa à la porte Elle : oui ?? Breo : je peux entrer ? Elle acquiesça avec la tête. Breo : on peut discuter ? Rokia : pourquoi ? Breo : bah pour mieux se connaitre Rokia : tu es lesbienne ? Tu as flashé sur moi ? Si c’est le cas je te le dis tout de suite je ne suis pas intéressée. Je suis hétéro. Breo : bien sûr que non ! Tu m’as l’air sympathique c’est tout Rokia : hounnn ! Ok, je t’écoute Elle l’écoutait sans réel importance. Des questions sur son âge, ce qu’elle aime… Ce fut les pas d’Ed qui les tirèrent de leur discussion mais ce dernier était directement allé dans sa chambre sans chercher à savoir où elles pouvaient bien être. Il revint dans le salon environ 20mn plus tard et toutes deux y étaient Ed : t’es prête ? Breonna : ouais, attend juste que je prenne ma valise Après avoir fait la bise à Rokia, Breonna était sortie à la suite d’Ed. Elle se retrouva seule dans l’appart. « Bon bah je vais me faire un film » Il a duré là-bas et n’est revenu que deux heures plus tard. Ed : qu’est-ce que tu fais encore debout ? Rokia : je me fais un film, ça se voit non Ed : très bien ! Passe la nuit devant la télé, si tu rates ton bus demain tu te chercheras un chauffeur. Lorsqu’il alla dans sa chambre à peine 0.1 mn plus tard Rokia ouvrit la porte alors qu’Ed enlevait son t-shirt ; et cette fois ci c’est de dos qu’elle l’avait vu pas comme à Abidjan Rokia : oh Dieu ! C’est quoi cette chose sur ton dos ? Ed : dis, tu as un problème pour frapper aux portes ? Ed : en quoi ça te concerne ? Rokia : juste une question deh ! Qui t’a marqué comme ça ? Ed : qu’est-ce que tu veux Rokia ? Elle : bon j’ai décidé de mettre mon égo plus lourd que le fardeau d’Atlas à côté pour venir te demander si t’es fâché pour ce que j’ai fait ? Ed : non je pète la joie Rokia : je suis sérieuse hein Ed : sur le coup oui mais bon ça passe Rokia : tu es sorcier ! Le vrai Ed allait crier Ed : tu ne peux pas arrêter ta folie là par moment ? Rokia : ok , qu’est-ce que tu allais me faire si ta cousine n’était pas là ? Ed : te mettre dans le four Rokia : ouais c’est ça hein ! Ed : tu crois que je ne l’ai jamais fait ? Rokia : c’est impossible, tu l’as fait à qui ? Ed : quand j’avais 15, 16 ans comme sa ; ma mère a voulu qu’on déménage au Ghana ce que mon père accepta et on avait un nain comme voisin. Il avait décidé de faire de notre maison son quartier générale, il y venait tout le temps et ça m’énerver, même au petit déjeuner on le voyait. Rokia : hoho sa m’intéresse Ed : un jour que mes parents étaient sortis, il a eu la malchance de tomber sur moi. A noter que sa façon d’être nain était extrême, j’en avais jamais vu d’aussi petit. « Ils sont sortis mais vous pouvez les attendre si vous voulez » lui avait-il dit « Non je repasserais » le voisin « J’insiste hein, ça me ferait plaisir, d’ailleurs vous et moi n’avions pas eu la chance de bien nous connaître » Il le fit avec tellement de tact que le voisin finit par céder. Il l’installa confortablement au salon et lui servit du thé Ed : alors monsieur Aka(le voisin) comment allez-vous? Mr.Aka : très bien mon cher Ed avait engagé la conversation de telle sorte que Monsieur Aka lui-même finisse par diriger la discussion puisqu’il est très bavard. Ed : oh Monsieur Aka j’allais oublier, mon père m’a remis quelque chose pour vous au cas où vous passeriez. Ça vous dérangerez de me suivre jusqu’à la cuisine ?? Mr.Aka : pas du tout, allons-y. Quand ils arrivèrent dans la cuisine, Ed se mit à côté du frigo Ed : c’est dans le four, vous pouvez le prendre le temps que je sorte les cannettes qu’il comptait vous remettre aussi. Et c’est quand le pauvre monsieur en plus de sa taille s’était courbé qu’Ed en profita pour le prendre carrément parles pieds et l’enfoncer dans le four sans qu’il ne s’y attende (je me demande encore comment j’ai réussi) Ed : vous bougez et je vous cuis comme un poulet. Et le pire c’est qu’il prit un couteau et une chaise pour s’asseoir en face du fourneau Ed : donc je vais faire vite avant que vous n’étouffiez. Je veux que vous arrêtiez de mettre les pieds dans cette maison, est ce que c’est clair ? D’ailleurs c’est un ordre Ce dernier n’avait pas répondu Ed : bon si vous qui voyez hein ! Vous voulez être rôti à 225 ou à 280 degrés ? Le voisin : vous n’avez pas le droit de faire cela Ed : oh que si j’en ai le droit ! Bon sang sortez un peu, fréquentez des casinos tout ce que vous voulez mais vous nous lâchez svp. On n’est pas là pour être vos amis .Alors vous allez arrêter oui ou non ? Votre vie en dépend vous savez Il finit par accepter malgré lui Rokia : ça à marcher ? Ed : évidemment, faut dire que je lui faisais un peu peur. J’étais déjà très grand et assez musclé Rokia : je suis peut être atroce parfois mais toi tu étais démoniaque ! Heureusement que c’était un nain avec moi tu n’aurais pu. Ed : tu oublies que j’ai un frigo et un réfrigérateur ici ? Rokia : … hannn d’accord ! Tes parents ils ont dit quoi ? Ed : mon père m’a renvoyé en Angleterre sous la surveillance de mon oncle. Je n’aimais pas le Ghana en fait Rokia : Tu as fait quoi d’autres ? Ed : tu es venue pour enquêter sur ma vie ou quoi ? Rokia : non mais ça l’air intéressant . tu as fait quoi d’autres ? Ed : tout ce que je ne te laisserai jamais faire ! Sinon c’est clair que je t’amène au Sahara pour te cramer Rokia : allez raconter stp ! Ed : sort, je vais me coucher Rokia : bon ok, et ta marque là elle vient d’où ? Ed : fiouuu, t’es pire que le FBI. D’une école militaire en Côte d’Ivoire Rokia : tu as été dans une école militaire ? Ed : de redressement oui Rokia : qu’est-ce que tu as fait pour y aller ? Ed : t’as bientôt finit là ? Rokia : c’est la dernière question et je m’en vais Ed : brûler une Ferrari et me prendre 10 jours de tôle (pour mineure bien sûr) plus travaux forcés pour les dommages causés, sous les yeux enragés de mon père qui a du dépensé je ne sais combien de Livres Sterling. Rokia : tu es mon héros ! Momo il était où pendant ce temps ? Ed : je ne sais pas quelle version il t’a donné sur notre rencontre Parce que c’est là-bas qu’on s’est connu Bien bonne nuit (en lui ouvrant la porte) Rokia : ah au fait… Ed : stp stp, je suis crevé Rokia : mais attend que je termine ma phrase Ed : ok je t’écoute. Rokia : tu voulais savoir pourquoi j’ai réuni tes copines ici au même moment ? Ed : … ouais Elle avait alors levé la tête jusqu’à son niveau avant d’approcher ses lèvres des siennes pour y déposer un bisou Rokia : je pense que tu pourras savoir pourquoi (avant de sortir le laissant une fois de plus penaud au pas d’une porte).