Amy, moi et le facteur âge (épisode 4) : « Je n’en peux plus avec Khady ? »

Le lendemain, nous primes la douche ensemble d’abord, puis chacun fît son lavage complète (« Sangu Set »). Nous primions le petit déjeuner ensemble et je la déposai à Claudel en partant au travail.
- Moi : Non Khady, je ne peux pas t’ouvrir. Je t’ai dit de ne pas venir. J’ai du boulot demain. - Khady : « Ay Issa » ouvre-moi, s’il te plait. On en parle… Je finis donc par ouvrir la porte et Khady était en larmes. Elle pleurait grave ! - Khady : Bébé qu’est-ce que je t’ai fait ? (en pleurant). C’est toi que j’aime. Et je ne t’ai jamais fait du mal. Je t’ai toujours été fidèle. « Ay » bébé, pourquoi tu me fais ça... Je commençai à être touché par ses verbes... - Moi : Khady, je ne me sens prêt pour une relation sérieuse et je ne voudrais pas que tu perdes du temps avec moi, c’est tout. Mettons fin à cette relation, ce sera mieux pour moi mais surtout pour toi aussi. - Khady : « Ay » bébé ! Si ne t’es pas encore prêt, je peux t’attendre tout le temps qu’il faudra. Ne me fais pas ça. Je n’aime que toi... Je n’ai jamais aimé une autre personne que toi. - Moi : Tu sais Khady j’ai besoin de réfléchir à tout cela… - Khady : « Wa » dis-moi ce qui ne te plait pas chez moi et je le changerai. Ne me fais pas ça ! Elle me serra avec ses mains avec toujours ses larmes aux yeux. Je me sentais très gêné de la faire subir tout ça. Ce n’était pas juste de ma part… - Moi : D’accord, j’ai besoin de temps pour encore réfléchir... - Khady : Ne me laisse pas tomber bébé... (Elle pleurait toujours) - Moi : OK, Ok... (Je la serrai moi aussi dans mes bras). J’étais dans les nuages en train de réfléchir... et elle était toujours serrée contre moi pendant plus de deux heures de temps. Il commençait à faire tard sans qu’on s’en rende compte. J’étais toujours torse nu et en serviette. Mon esprit tordu de mâle commençait à dicter mes actes. De la consolation, je commençais à caresser Khady à faire faire ma main le tour de son corps. Et elle non plus n’en était pas indifférente. Elle réagit, elle me caressait partout, encore et encore... Nous commençâmes à nous embrasser comme si c’était la première fois, la température montait, c’était de plus en plus chaud et finalement, nous n’avions pas pu nous retenir... Nous restâmes sous la couverture tous les deux nus jusqu'à presque 4h00 du matin. Khady ne pouvait pas rentrer chez elle. Elle finit donc par passer le reste de la nuit chez moi. Le lendemain, nous primes la douche ensemble d’abord, puis chacun fît son lavage complète (« Sangu Set »). Nous primions le petit déjeuner ensemble et je la déposai à Claudel en partant au travail. Une fois au bureau, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à cette nuit passée avec Khady. Je tenais toujours à me débarrasser d’elle car Amy était toujours là dans ma tête, c’était elle qui me plaisait plus et il fallait que je relève ce défi. Je devais saisir cette opportunité et découvrir Amy. Je pris donc mon téléphone pour l’appeler... - Amy : Allo... - Moi : la reine de la beauté, comment vas-tu ? - Amy : Ah oui ? Depuis quand j’ai gagné ce titre ? (rire) - Moi : Depuis que mes yeux t’ont découverte, et mon cœur a commencé à battre rien que pour toi ? - Amy : Mdrrr ! Toi tu m’étonnes « deh » ! - Moi : Déjà ? Ce n’est que le début ! - Amy : J’attends de voir la suite donc. - Moi : Attend « rek ». C’est pour très, très bientôt. Tu sais, j’ai pensé toi toute la nuit d’hier. Je n’arrivais même pas à dormir car j’avais trop hâte de me réveiller et débuter ma journée en entendant ta voix. - Amy : Ah bon. Je te crois si tu le dis. - Moi : Comment débute ta journée, toi ? - Amy : ça va, ça peut aller ! Un peu trop de boulot, mais on arrive à gérer. - Moi : Tu ne m’as quand même pas oublié dans tes rêves de la nuit dernière, j’espère. - Amy : Lol ! Non hier je n’ai pas du tout fait un rêve. J’étais trop fatiguée à cause de la journée chargée. - Moi : Tu t’es donc bien reposée alors ? - Amy : Oui, je me suis bien reposée. - Moi : Bon je ne vais trop te retenir au téléphone. T’as trop de boulot et moi aussi. Tu viens de me donner la dose nécessaire à mon efficacité de la journée. - Amy : Quelle dose ? (rire) - Moi : Eh bien, ta voix bien sûr ! (Rire). Bon passe une bonne journée. Je t’embrasse. - Amy : Passe une bonne journée toi aussi. Bisous ! - Moi : Bisous Amy, Bye. J’étais content de parler à Amy. Je sentais que ça allait déjà entre nous. Elle n’avait pas l’air désintéressée et ce fut un bon signe. « Il faut que je commence à réfléchir à la stratégie de la prochaine étape », je me disais dans ma tête. Je ne pensais même plus à Khady car je ne voyais qu’Amy en ce moment-là. Après quelques minutes de rêves au bureau... j’étais déjà plongé dans mon boulot d’auditeur financier. Cet après-midi-là, je devais partir à la BCEAO pour débuter une nouvelle mission d’audit qui devra durer 15 jours. Il y’avait une évaluation préliminaire de quelques informations à faire avant d’aller sur le terrain, un travail qui nécessitait beaucoup de concentration. Mais Khady ne me laissa pas le temps de me concentrer. Vers 11h30, mon téléphone sonna et c’était Khady qui appelait. Je laissai le téléphone sonner pendant presque 3 minutes le temps que Khady raccrocha. Je pris mon portable et je le mis en mode silencieux avant de me replonger sur le boulot. 30 minutes après, je vérifiai mon téléphone et je vis près de 27 appels manqués, tous provenant de Khady. Avant même de redéposer mon téléphone sur la table, un autre coup de fil de Khady s’annonça. Je ne pouvais donc plus ne pas décrocher... - Moi : Allo, Khady ça va ! - Khady : Oui ça va. Je n’ai pas eu ton appel ce matin et j’ai essayé de t’appeler à plusieurs reprises sans pouvoir te joindre. Tu ne voulais pas me répondre, c’est ça ? - Moi : Non Khady, ce n’est pas ça. J’étais trop pris depuis ce matin, je n’avais même pas vu tes appels car je n’avais pas mon téléphone avec moi. Ne parle pas ainsi, je ne suis pas comme ça ! - Khady : D’accord je te crois. Je m’inquiétais juste de pas avoir reçu ton coup de fil matinal, c’est pour ça que je t’ai appelé. - Moi : Mais non Khady, y’a aucune raison de t’inquiéter. - Khady : Depuis ce matin je pensais à toi. Je n’arrivais même pas à me concentrer quand j’étais en classe. Je pensais à notre discussion d’hier et j’avais les larmes aux yeux. Bébé qu’est-ce que je t’ai fait pour mériter ça ? - Moi : Khady, s’il te plait oublions ce qui s’était passé hier et laissons le temps faire les choses. N’y pensons plus. - Khady : Mais je n’arrive pas à oublier car je ne sais plus sur quel pied danser. Bébé tu sais que je n’aime que toi ? - Moi : Sissi, je sais. Mais s’il te plait, fais-moi plaisir... n’y pensons plus. Sinon à part ça, tu t’es bien reposée j’espère. - Khady : Oui, j’ai dormi jusqu'à 9h00 car j’avais cours à 10h00. Mais malheureusement je me suis réveillée pour rien. Le prof n’est pas venu. Mon prochain cours, c’est à 16h00. - Moi : Mais voilà, t’as au moins quelques heures pour te reposer davantage. Car tu dois en avoir beaucoup besoin en ce moment, je me trompe ? (rire) - Khady : (Rire), non tu ne te trompe pas. Après la nuit d’hier « mom », j’ai besoin de bien me reposer. - Moi : Voilà. Tu comprends de quoi je parle... (Rire) - Khady : Si, je comprends. Tu descends à quelle heure ? - Moi : Je ne sais pas encore, peut-être vers 20h00. Pourquoi ? - Khady : Non, j’avais juste envie de te voir c’est tout. Tu peux passer chez moi à ta descente. - Moi : « Sheu... » Khady, j’ai trop de boulot cette semaine... (Avant même que je ne termine ma phrase, elle réplique). - Khady : S’il te plait, juste pour une heure. Je veux juste sentir ton odeur. - Moi : FFfff ! « Wa » ok, je ferai un flash vers 20h30. Bon je te laisse, faut que je finisse ce que je suis en train de faire avant 14h00. - Khady : D’accord bébé, je t’attendrai. Je te fais un gros bisou. Je t’aime. - Moi : A ce soir. Bye ! « Non mais franchement, c’est dur de se séparer d’elle. Comment m’y parviendrai-je ? », me posais-je dans ma tête. Khady n’avait aucune intention que notre relation ait une fin pendant que moi je voulais me débarrasser d’elle. Amy était celle qui « était à la mode » et si je continuais à voir Khady, ma future relation avec Amy ne pourrait pas tenir…à moins de jongler entre les deux. L’après-midi, je partis à la BCEAO pour la mission d’audit. Et après une dure journée d’analyse de comptes et de processus, je passai voir Khady à 20h30, pile à l’heure. Arriva dans sa chambre à Claudel, je trouvai Khady avec deux de ses amies. Après salutations, ses amis nous libérèrent la chambre. Comme d’habitude, chacune d’elle s’invente un prétexte avant de partir. - Khady : Bébé tu m’as trop manqué. J’ai pensé toi toute la journée. Tu n’es pas trop fatigué j’espère. - Moi : Si un peu. Et toi ? Tu vas mieux maintenant ? - Khady : Oui, oui... vue que tu es là, tout va bien maintenant…. Bébé attend, je te sers à boire... Khady se leva et ouvrit le petit réfrigérateur pour sortir du lait caillé et de l’eau... « Lait caillé ? Depuis quand Khady me sert du lait caillé. » Je me posais ces questions parce que Khady ne m’avait jamais servi du lait caillé, avant, mais aussi puisse que j’étais bien informé des faits de société avec le phénomène du « niamdiodo », en sus de ce qui venait de se passer entre moi et elle la veille, mon esprit critique d’auditeur commençait à me dire « ne bois jamais ça ! ». - Moi : Khady, t’aurais pas une cannette de Coca ? - Khady : « Moh », quelle Coca ? Moi je t’ai préparé du bon lait caillé que j’ai acheté cette après-midi rien que pour toi. - Moi : Malheureusement je ne pourrais pas en boire. Le médecin m’interdit de boire du lait, depuis presque un mois je n’en bois plus. (Fallait bien que je trouve un prétexte car je ne pouvais pas boire cela. Les filles peuvent parfois être très dangereuses). - Khady : Ah bon, je ne savais pas que tu ne pouvais pas boire du lait. Tu veux que je te serve quoi alors. - Moi : T’aurais pas une bouteille d’eau minérale. (Je ne voulais rien boire de ce qu’elle avait préparé ou déjà ouvert. Mieux vaut prévenir que guérir !) - Khady : Si, il en reste une. Tiens. - Moi : Merci. - Khady : Bébé, t’as pensé à ce que tu m’avais dit hier ? - Moi : Sheeut Khady, je t’avais dit d’oublier cette histoire, n’en parlons plus. Laissons le temps faire les choses... - Khady : « Wa » Ok, d’accord ! Nous restâmes dans sa chambre se parler, se câliner et flirter jusqu’à presque 22h30 avant que je ne rentrai chez moi. Khady commençait à reprendre espoir, ce qui ne m’arrangeait pas du tout car j’étais déterminé à mettre fin à cette relation. Désormais, c’était Amy que je voulais et pas elle, il fallait donc trouver un moyen. Arrivé chez moi, je pris une douche, mangeai et pris mon téléphone pour appeler, non pas Khady, mais Amy. Il faisait déjà 23h30... - Amy : Allo ! Wow, il fait tard là, tu n’as pas vu l’heure ! (rire) - Moi : Sissi, je sais... et justement c’est parce que je n’arrivais pas à fermer les yeux sans me faire dorloter par ta belle voix. - Amy : LOL. Comment s’est passé ta journée ? - Moi : Ma journée s’est très bien passée. Et la tienne ! - Amy : Pas très mal. J’avais beaucoup de travail et j’ai donc fini un peu tard. Mais ça va ! - Moi : Humm, intéressant. Amy, je t’appelle pour t’inviter. Je viens de découvrir une bonne recette sur le Net et je voudrais l’essayer. Mais je ne voudrais pas la cuisiner et la manger sans toi... - Amy : Ah bon, tu cuisines toi ? - Moi : Oui, oui, il m’arrive de cuisiner parfois. - Amy : Ah oui, je n’ai jamais vu un homme Sénégalais cuisiner. Tu sais vraiment cuisiner ? - Moi : Eh bien, je te laisse l’honneur d’en juger toi-même. Samedi ça te dit ? - Amy : Humm, samedi je travaille et je ne sais pas encore à quelle heure je finirai... - Moi : Disons Samedi après-midi, je t’attendrai le temps qu’il faudra... - Amy : Vers quelle heure ? - Moi : Disons 15h30. Tu finiras la journée à cette heure j’espère ? - Amy : Oui, je terminerai à cette heure. Mais où ? - Moi : Chez moi, à Fann Hock ! - Amy : Non mais je ne te connais pas assez pour venir chez toi ? - Moi : Amy, où est-ce que tu veux je cuisine la recette ? Et puis je ne te mangerai pas non plus ! Je ne suis pas un monstre... - Amy : Sheeut... (avant qu’elle ne termine)... - Moi : Mais non, ai-je la tête d’un assassin ? Toi aussi... - Amy : (Rire) « Wa » d’accord, à Samedi... - Moi : D’accord. Je te souhaite une bonne nuit... Bisous. - Amy : Bonne nuit à toi aussi. Bisous... Hmmm ! Tout s’annonçait bien. Ce n’était que le début du commencement... « C'était le début d'une belle aventure entre Amy et moi » je me disais dans ma tête. Il ne restait que deux jours pour la rencontrer, chez moi en plus et je devais mettre en place une stratégie de séduction sans faille.