Amour et trahison entre Kiné, sa tante et son oncle (3/3): Kiné vole le mari de sa tante qui l’a hébergée

Le lendemain, Kiné rentra à Dakar après avoir récupéré les potions mystiques et établi la tactique nécessaire pour conquérir son oncle ou « exécuter » Maimouna.
A peine un jour après son retour, l’accoutrement de Kiné au sein même de la maison changea totalement. Finis les pagnes et les boubous qui couvraient son corps et ses rondeurs, Kiné s’était donnée la peine de parcourir tout le marché Sandaga pour s’acheter les pires habits qu’aucune fille digne n’ose porter. La nouvelle tendance pour elle était les mini-jupes et les sous-fesses souvent de couleur rouge, les jupes transparentes qui rendaient totalement visibles les petites ficelles (strings) qu’elle s’était s’achetée au marché. Kiné ne se gênait même plus de porter une mini-jupe sans culotte devant son oncle. Très souvent ses seins étaient à peine couverts, la nouvelle mode était le « pathial-audacieux ». Bref, elle s’était totalement métamorphosée, ce que son oncle commença à remarquer de plus en plus. En notant que sa nièce devenait de plus en plus en plus bizarre avec une attitude à laquelle il n’y comprenait rien, Mamadou décida d’en parler avec sa femme afin de mieux comprendre : - MAMADOU : « Waaw » Maimouna, Kiné c’est comme ça qu’elle s’habillait souvent à la maison ? - MAIMOUNA : « Nidiaye Lan Nounou ? » De quel habillement parles-tu ? - MAMADOU : Je remarque qu’elle couvre à peine son corps. Et cela peut influencer les enfants, tu ne crois pas ? - MAIMOUNA : « Ah Nidiaye » toi aussi, il faut comprendre qu’à chaque génération sa mode et ses tendances. « Lolou dara nekkou si », Kiné est juste une petite gamine « rek ». - MAMADOU : Gamine ! Mais elle commence à prendre de l’âge quand même. Vous m’étonnez trop vous les femmes avec ces accoutrements. - MAIMOUNA (rires) : « Nidiaye yaw daal ». Y’a rien de grave. Lorsqu’elle sera plus adulte, elle changera. Laisse-la profiter de sa jeunesse. Pauvre Maimouna, elle ne voyait rien venir… En dépit de ces tentatives de séduction, Kiné ne parvenait pas à intéresser son oncle. Elle décida d’en parler avec sa mère. - MERE FAMA : Allo, c’est qui Kiné ? - KINE : « Waw yay » c’est moi. - MERE FAMA : Je voulais même t’appeler pour te demander… Alors comment progresse les choses ? - KINE : « Waw yay », je voulais même te parler de ça. - MERE FAMA : « Ah lu xew », t’as fait tout ce que le marabout t’avait dit ? - KINE : Non pas encore, je voulais essayer de le séduire d’abord. J’hésitais car je ne voulais pas que les potions fassent de mauvais effets. - MERE FAMA : Quoi, tu hésitais tu me dis ? « Waw yaw Kiné » t’es folle ou quoi. Tu veux te marier avec ton oncle oui ou non ? - KINE : Bien sûr que oui maman, je voudrais me marier avec lui. Mais je voulais que sa femme m’accepte comme deuxième épouse sans problème. - MERE FAMA : « Moyeen, waw ki nit leu ». Ton oncle et sa femme sont des « toubabs », ils n’accepteront pas de faire de toi une deuxième épouse ou une coépouse. C’est ce que Serigne Mor t’avait dit non. Pour que ton oncle t’épouse, il va falloir utiliser les potions comme le marabout te l’a demandé. Après « nak » tu peux y ajouter tes astuces de séduction, ce sera un plus. « Mani », si tu veux vraiment sortir de ce célibat, fait ce qu’on te dit. Toi tu mérites mieux ton oncle que sa femme, vous avez des liens. - KINE (hésitante) : « Waaw » d’accord ! Je vais le faire. - MERE FAMA : « Deglou ma fi », tu dois te marier et c’est maintenant ou jamais. Fais ce que Serigne Mor t’a dit et nous serons tous heureux de te voir devenue l’épouse de ton oncle. D’accord ! - KINE : « Waaw » d’accord maman. Le lendemain et comme à l’accoutumé, Kiné fut chargée de préparer le déjeuner pour toute la famille. Elle n’avait donc pas manqué d’y ajouter l’une des potions mystiques que lui avait données Serigne Mor juste avant de servir le repas. Après le déjeuner, c’est le moment du désert. Au menu, du « Ndiarum Sow » (lait caillé) bien à la Sénégalaise. Kiné ne manqua pas non plus d’y ajouter une des potions mystiques de Serigne Mor. Depuis ce jour, en sus de continuer ses accoutrement trop sexy servant à séduire son oncle, Kiné ajoutait une potion à tout ce qu’il préparait pour la famille et les effets mystiques ne tardèrent pas à se faire ressentir au sein de la maison. Un samedi matin vers 10h30, Maimouna était partie avec ses deux enfants chez la grande famille de ses parents afin d’y passer la journée. Il ne restait donc que Mamadou et Kiné à la maison. Au lieu de lui servir le petit déjeuner dans la salle à manger, Kiné y ajouta la potion mystique et l’amena dans la chambre de son oncle qui venait à peine de se réveiller. Elle ne manqua pas de mettre son accoutrement sexy, de laisser sa petite culotte derrière elle, de mettre en évidence sa grosse poitrine avant de trouver son oncle en petit caleçon. Le petit déjeuner finit ainsi en une séance de jambes en l’air dans le lit du couple avec un Mamadou qui avait totalement perdu son contrôle sous l’effet de la potion mystique. Ce fut ainsi le début d’une vie sexuelle extraconjugale entre une Kiné machiavélique animée par un seul but et son oncle sous un parfait contrôle mystique. Mamadou était même devenu accro à sa nièce qui ne refusait pratiquement aucune position. Pendant près de deux semaines, à chaque absence de Maimouna, Kiné en profitait pour « violer » elle-même de son oncle. Ce fut dans presque toutes les chambres de la maison, dans la cuisine, dans la salle de bain, partout ou l’occasion se présentait. Maimouna n’y voyait rien, mais sa fille lui ouvrit les yeux… Un vendredi vers 9h30, Ibrahima sortit pour aller à l’école de foot. Maimouna partit à un baptême d’un de ses amies laissant derrière elle son mari Mamadou, sa fille Aissatou qui dormait et Kiné. Et comme d’habitude depuis le début de la conquête, Kiné prépara le petit déjeuner, y mis sa potion mystique, remit son accoutrement de prédatrice et se glissa tout doucement dans la chambre de son oncle. Encore une fois, tous les deux finissent tous nus dans le lit. Pendant ce temps, Aissatou se réveilla à la recherche de sa maman... AISSATOU : Maman… maman... maman… Arrivée devant la chambre de ses parents où gémissaient Kiné et sa proie, Mamadou, Aissatou ouvra subitement la porte sans s’annoncer... AISSATOU : Maman... maman... Kiné et Mamadou sursautèrent du lit pendant qu’Aissatou en profita pour refermer la porte et se réfugier dans sa chambre. Elle était surprise et avait peur en même temps. Elle se précipita pour se loger dans sa couverture pendant que le silence total régnait entre Kiné et Mamadou. Personne ne pipait mot pendant près de 30 minutes. C’était en ce moment que Kiné quitta la chambre de Mamadou pour aller à la sienne. Son oncle non plus ne voulait pas sortir, il était restait couvert dans le lit pour penser et repenser à tout ce qui venait d’arriver. Mais malgré tout, il n’arrivait pas à donner un sens à la gravite de son acte du fait de l’impact de la potion mystique. Vers 11h30, Maimouna revint du baptême retrouvant la cour de la maison toute vide... MAIMOUNA : « Sala mou aleykoum », mais vous dormez toujours on dirait. Kiné, Aissatou, Ibrahima... Le silence total demeurait dans la maison... et subitement, Aissatou courut vers sa maman qui venait de s’asseoir au milieu de la cour. AISSATOU : Maman... maman, Kiné est avec papa sont dans ton lit. Elle est toute nue... MAIMOUNA : « Lan ! » qu’est-ce que tu racontes... Sans même laisser Aissatou terminer, Maimouna courut dans sa chambre, ouvrit la porte et n’y vit que son mari... MAIMOUNA : « Waw » Aissatou d’où sort elle ce qu’elle me raconte comme ça ? MAMADOU : Quoi ? Qu’y a-t-il ? C’est à cette heure que tu rentres ? MAIMOUNA : « Man kat dama warou ». Je viens d’arriver et Aissatou me dit que Kiné était dans la chambre nue avec toi ? MAMADOU : Et c’est pour ça que tu viens me contrôler. C’est quoi ton problème toi avec ta fille ? Tu ne me fais plus confiance ? MAIMOUNA (qui tenta de tempérer) : « Nidiaaye » c’est juste des paroles d’un enfant. Ne prends pas cela au sérieux. MAMADOU : Tu sais quoi, je t’emmerde que ce soit ou non des paroles d’enfant. Si tu ne me fais plus confiance, tu prends tes bagages et tu quittes la maison. MAIMOUNA : « Aaah, nidiaaye lu xew ». Pourquoi tu t’emportes comme ça ? C’est quoi le problème. MAMADOU : Hey, ferme là. Et tu sais quoi, ne sois pas surpris si je te trouve une coépouse. J’y pense ces derniers jours et je ne tarderai pas de la faire. MAIMOUNA : « Moyeen », mais que t’arrive-t-il Mamadou. D’où tu sors ces histoires ? Mais toi ça ne va pas dans la tête. Coépouse ! Mais est-ce qu’il est normal lui ? MAMADOU : Je t’aurais prévenue, un point c’est tout... Il claqua la porte de la chambre laissant derrière lui Maimouna qui s’assoit sur le lit et se mit à se poser des questions sur cette attitude subite et bizarre de son mari. Soudain, elle sentit une odeur provenant du lit, une odeur d’un parfum qui n’était ni le sien, ni celui de Mamadou. Elle fouilla le drap et la couverture et remarqua des tâches de sperme et des résidus de faux « cheveux naturels » qui ne sont pas les siens non plus parce qu’elle ne faisait pas recours aux faux cheveux. Les paroles de sa fille se façonnaient dans sa tête et elle commençait à donner raison à Aissatou vu la réaction de son mari... Quelques minutes plus tard, Mamadou revint dans la chambre toujours en faisant semblant d’être en colère... MAIMOUNA (criant) : Donc Aissatou avait raison, Kiné était là avec toi. Alors maintenant tu attends que je quitte la maison pour coucher avec ta nièce dans mon lit… Avant même de laisser son mari répondre, elle court en pleurs vers la chambre de Kiné... pendant que Mamadou le suivit... MAIMOUNA (criant) : Kiné, Kiné... il ne te manquait plus que ça. « Thiaga bu bon bi »... donc avec tout ton accoutrement sexy tu ne voulais que me voler mon mari. « Yaw yaay domi kharam », sale pétasse... KINE (criant) : « Bu ma neeke doma kharam nga nek domou khathie yaw ». Ce n’est pas à moi de te rendre compte, vas régler tes problèmes avec ton époux. MAIMOUNA (en poussant Kiné) : « Kham la wakh, thiaga bu bon ». Tu vas quitter la maison tout de suite. « Guenal sa kathie la wakh... ». Avec tout ce qu’on a fait pour toi tu n’as rien d’autres à faire que coucher avec mon mari... KINE (criant) : « Gueneu, gueneu… yaw meun ngama guené fi yaw ». Je ne sors nulle part. Ce n’est pas à toi de me faire quitter la maison, ce n’est pas la tienne mais celle de mon oncle. MAIMOUNA (criant) : « Thiaga bu bon ! », t’as pas honte de dire « mon oncle » alors que tu viens de coucher avec lui. Tu vas quitter cette maison par A ou par B. « Nidiaaye », demande à ta pute de quitter la maison tout de suite. MAMADOU (criant) : Kiné n’ira nulle part. Elle reste dans la maison. Si cela te dérange, toi-même tu quittes la maison avec tes enfants. MAIMOUNA (criant) : « Li nak mo ci dessoon », tu me demandes moi de quitter la maison après ce qui vient de se passer ? Tu prends la défense de ta pute de nièce ? Et puis tu penses pouvoir me faire quitter cette maison ? Notre maison ? Tu oublies déjà que j’ai payé les deux tiers du coût de cette maison... MAMADOU (sans laisser finir sa femme) : Hey, je t’emmerde. Je me fous de ce que tu dis. Sois tu restes et ferme ta gueule soit tu dégage. Kiné va rester dans ma maison. Cette maison est la mienne et pas la tienne, va consulter les papiers toi-même. MAIMOUNA (criant) : « Yaw ya ma bert, yaw yaay djaam », mais c’est ma faute à moi. J’aurais dû laisser un pauvre type comme toi périr sans emploi au Sénégal. Tu oublies déjà comment je t’ai accueilli en Italie. Tu n’as rien à me payer que de me tromper avec ta pute de nièce. Tu sais quoi je quitte cette maison. Quand tu retrouveras la raison, tu sais où me trouver. MAMADOU : Voilà d’ailleurs, vas-t-en dégage de cette maison. Et ne reviens plus d’ailleurs... MAIMOUNA : « Tchiim, yaw amoulo roussou kaay sakh ». Aissatou, Aissatou… fais tes bagages on part. On passera récupérer Ibrahima à l’école. Maimouna finit ainsi par quitter la maison avec sa fille. Elles passèrent récupérer Ibrahima et tous les trois s’installèrent chez la grande famille des parents laissant derrière une Kiné et un Mamadou toujours sous contrôle mystique qui risque de durer encore longtemps. Une semaine après, des négociations provenant des familles de Maimouna et Mamadou commencèrent afin de recoller les morceaux. Mais en dépit de vaines tentatives, ce fut impossible de faire entendre raison Mamadou, il était toujours sous contrôle mystique et sexuel de la part de Kiné aidée par sa mère. Mamadou oubliait même qu’il était en train de commettre l’adultère au quotidien. Il pensait déjà à épouser sa nièce sans prendre la peine de prendre une décision concernant sa femme Maimouna. Les jours passèrent, le chagrin devient de plus en plus dur pour Maimouna qui refusait catégoriquement de faire le premier pas. Elle se sentait trahie et humiliée par l’homme qu’elle avait toujours aimé, l’homme pour qui elle avait tout fait sans rien attendre en retour. Elle commençait à perdre la tête et avait de moins en moins de temps à consacrer à l’éducation de ses deux enfants, Ibrahima et Aissatou. Mais elle était loin d’être au bout de ses peines... Trois mois après son départ de la maison, les rumeurs sur le mariage secret entre Mamadou et Kiné tombèrent dans les oreilles de Maimouna. Plus les jours passaient, plus ces rumeurs ses confirmaient et Maimouna souffrait et perdait la tête de pire en pire. Elle se mettait en colère contre ses enfants pour un rien et cela affectaient l’éducation de ces derniers. Ibrahima n’allait plus à l’école, Aissatou cumulait de plus en plus de mauvaises notes... pendant que les tentatives de réconciliations entre Mamadou et Maimouna se multipliaient sans succès. Ce qui rassurait davantage Kiné et sa mère qui avaient fait du mystique une arme pour maintenir le contrôle sur Mamadou. Quelques semaines après, Mamadou ferma les portes de la maison et retourna en Italie, mais cette fois-ci avec Kiné qui ne tarda pas à accoucher de l’enfant de son oncle. Mamadou avait déjà mis un terme sur ses propres enfants et sa première femme que le voisinage commençait déjà à taxer de folle. Pauvre Maimouna ! FIN