Ahmed tournera-t-il le dos à Ali ? Le cri d’une célibataire endurcie (62)
Je ne veux pas que lui aussi me tourne le dos. Mais si c’est vraiment ce qu’il veut… Je le laisserais partir lui aussi sans aucun regret ! Si j’ai laissé partir ALPH ça ne devrais pas être si difficile de me défaire d’AHMED.
Enfin... J’essayais de me convaincre de cela. Intelligence émotionnelle oblige, mdrrr. Ahmed m’écarte de lui et me regarde dans les yeux… - AHMED : pourquoi tu t’excuses ? C’est plutôt moi qui devrais… je t’aime et t’accepte comme tu es ! Et il me prend dans ses bras. Allahhh ! Je vais m’évanouir de plaisir ! Si c’est un rêve, que personne ne me réveille ! Qu’ai je fait pour mériter un homme pareil. Je n’ai rien fait pour mériter tout ce qu’ALPH m’a fait subir, mais tout cet amour que j’ai vu dans les yeux d’AHMED, je n’ai rien fait pour le mériter non plus !!! - MOI : oui, mais je te comprends aussi tu sais, t’es un homme… Mon visage entre ses mains… - AHMED : heureusement que je suis un homme et pas un sauvage. C’est juste que… ce n’est pas facile de te résister. Tu me rends fou ! « watal » (jure le), mdrrr. « Li nekh na wayyyyyy », et moi donc... J’ai l’impression que ses mains sont toujours sur mon ventre, brrrr… - MOI : Lol, je suis faite de chaire et de sang aussi tu sais. Mais c’est juste que je sais qu’il faut savoir s’arrêter quand il faut. - AHMED : Mdrr, j’ai bien vu oui… - MOI : Lol… Hé tu veux dire quoi par là ? - AHMED : Lol… toi-même tu sais ! Je vous aime madame ! - MOI : je vous aime aussi monsieur ! Puis…nous étions là à nous béqueter, discuter et puis il m’a ramenée à la maison. Safi m’a poser des questions comme pas possible celle là ! Je n’ai pas parlé de Ta FAMA du tout ni d’ADJA. Elle aurait tout dit à ma mère, qui sans aucun doute m’aurait ordonné d’en finir. Sous prétexte que si dés le début c’est comme ça… je ne dois pas semer la zizanie au sein de la famille d’Ahmed… patati patata ! Bref, moi, pour ma part je me suis endormi comme un bébé. J’avais bien vu que les filles m’avaient bipée, textotée. Mais elles allaient rester sur leur faim, curieuses ! Ish… Le lendemain j’appelle Coumba - MOI : Heu bonjour, vous désirez madame. - COUMBA : merde, tu sais bien pourquoi je t’ai bipé autant de fois ! - MOI : Heu non, désolée… - COUMBA : raconte « way », c’était comment ? - MOI : sérieux ça dépasse tout ce que vous avez pu imaginer ; je ne peux pas tout raconter par téléphone. On se capte demain sur Face… - COUMBA : non, non, non… attendre demain. ? Viens à la maison cet aprèm je préviens les autres. - MOI : désolée, trop fatiguée… - COUMBA : est ce que je t’ai demandé ton avis, je préviens les autres. J’y suis allé vers 17H. Je savais qu’elles seraient toutes déjà là et je voulais les faire languir… - DJEYNABA : « yow » tu te fous de qui ? Hum bonjour les attaques !!! - Moi : j’ai fais quoi encore ! - SODA : viens et raconte, ça c’est bien passé on dirait ! - MOI : on peut dire… - DIEYNABA : « da nga rew sakh yow » (t’es impolie !). Déballe ! Coumba était trop silencieuse à mon goût. Si je ne me dépêchais pas de parler, elle allait me sauter dessus c’est sûr ! Alors j’ai tout raconté comme TA KINE était gentille, simple. J’ai parlé de Mactar, cool, Ta FAMA, ADJA, et j’ai tout dis à propos de ce qu’ADJA avait fait, de la dispute avec AHMED. Elles lançaient des commentaires comme… - COUMBA : qu’elle aille se faire foutre ! Présente la moi s’il te plait. - SODA : fallait t’attendre à voir des rabats joie - DJENABA : pourquoi tu ne lui as pas cassé la gueule sur le champ ! Nous sommes restées longtemps à polémiquer sur cela. - SODA : en tout cas fais attention, elle est grave celle là ! - DIEYNABA : ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi elle te dit que tu perds ton temps ? Je leur ai laissé le temps de digérer cela pour clore avec le diner surprise, les bisous et le petit extra que j’ai freiné, lol. - SODA : donc toi, tu crois toujours au prince charmant… - COUMBA : faut savoir que c’est un homme « nak » ! - MOI : Roooooooo… je n’ai même pas terminé, « ish » ! Moi je vous dis une chose, je suis comme je suis. On m’accepte comme je suis ou on me laisse tomber, je crois que j’ai l’habitude maintenant ! Il ne s’est rien passé parce que même lui me comprends… c’est ça l’amour ! - COUMBA : Pff… t’es la dernière à le savoir !! - SODA : Lol… mais imagine un peu, qu’aurais tu fais s’il avait agit comme ALPH ? - MOI : « dof » ! (Je serais devenue folle). Mais sérieux je ne me vois pas accepter de faire des choses qui vont à l’encontre de mes principes ! Si j’ai rien fait avec ALPH ce n’est pas pour AHMED que j’y dérogerais ! - DJEYNABA : « yaw » tu parles toujours d’ALPH comme ça ! Tchippp… - MOI : Nooon… c’est juste pour vous faire comprendre que pour ALPH, j’aurais été capable de n’importe quoi tellement je l’aimais, mais pas ça ! Je continue sur cette lancée, je n’accepterais ce genre de chose pour aucun homme ! Nous polémiquions sur ça quand AHMED appelle - MOI : chouchou ! Les filles étaient là à me « tchipper », mdrr. « Matay » (je m’en fou)… - AHMED : Tomate fraiche ! - MOI : Hé c’est bon ! - AHMED : Mdrr… mais j’ai fait quoi ? Tu t’es bien reposé ? - MOI : Oui et toi. - AHMED : T’es où, ya du bruit là ! - MOI : Chez Coumba, mais je rentre bientôt ! - AHMED : « dieuw lene ma ndank » (parlez pas dans mon dos) - MOI : Mo t’es important donc ! Je vais leur dire tu va voir ! - AHMED : Hé… salue-les juste de ma part ! Lol… - MOI : Chouchou vous salut ! - AHMED : Alima, arrête de m’appeler chouchou ! Coumba qui criait « mon amour ! Miss You ! » - AHMED : Mets le haut parleur… mes femmes ça va ! Je vous épargne tout ce blabla. En tout cas ils s’entendaient super bien. Les jours passaient, mais aucunes ne se ressemblaient surtout…. le 14 février !